Stop au mépris : François DUROVRAY doit retrouver le chemin du dialogue social

Stop au mépris : François DUROVRAY doit retrouver le chemin du dialogue social

RGE

 

En parallèle du débat et du vote à l’Assemblée départementale de l’Essonne du Budget 2016, plus de 700 agents ont manifesté leurs inquiétudes voire leur colère vis-à-vis de la réorganisation des services, de leurs conditions de travail et de leurs relations avec l’exécutif.

Bloqués devant les grilles du Conseil départemental, une délégation des représentants du personnel a pu toutefois accéder à l’assemblée pour demander à être entendue par le Président du Conseil départemental, François DUROVRAY.

Il a refusé de les rencontrer. C’est donc la conception du dialogue social et du respect due au personnel départemental.

Plus encore, nous déplorons l’attitude presque satisfaite de l’exécutif devant l’ampleur sans précédent de cette manifestation, conséquence du « discours de vérité » (dixit François DUROVRAY) qui serait tenu aux agents depuis mars 2015.

Les personnels auront l’occasion de faire entendre leurs revendications par une nouvelle grève à l’initiative des organisations syndicales et au cours de « l’atelier du dialogue social » organisé ce vendredi matin au Département. Nous espérons que François DUROVRAY y participera comme il s’y est engagé. Nous espérons surtout qu’il saura entendre et comprendre les colères et inquiétudes des agents du Département devant la brutalité des mesures d’économies sur le personnel et les réorganisations permanentes qui fragilisent le service public.

Quoique puisse en penser l’exécutif, les agents du Département de l’Essonne, leurs représentants, ne sont pas irresponsables. Ils connaissent les difficultés financières des collectivités et plus particulièrement des Départements. Ils connaissent aussi la réalité de notre Département, des Essonniennes et des Essonniens. Ils sont attachés à un service public de qualité en Essonne et sont prêts à contribuer avec responsabilité à son amélioration.

Nous demandons à François DUROVORAY de retrouver le vrai chemin du dialogue social car ce n’est pas annoncer et faire voter en séance publique des mesures avant même de discuter avec les représentants du personnel. Les beaux discours et les flatteries ne suffiront pas à apaiser le malaise et la colère des agents. Le charme est rompu, place aux actes !