Paiement des factures : le rétro-pédalage de la majorité départementale

Paiement des factures : le rétro-pédalage de la majorité départementale

RGE

 

Le rétro-pédalage de la majorité de droite au Conseil départemental sur le paiement des factures dues aux établissements sociaux

Dans une lettre envoyée aux organismes sociaux entre Noël et le jour de l’an, François Durovray a annoncé avec une brutalité qui caractérise désormais la nouvelle majorité, un protocole prévoyant le paiement des factures impayées au 31 décembre 2015 sur 6 années.

 

« Cette proposition porte sur le protocole entre chaque établissement prévoyant le paiement des sommes dues et constatées à la clôture de l’exercice 2015, avec un échéancier étalé sur 6 ans ; les sommes dues étant bien sûr majorées des intérêts légaux en vigueur. »

 

Cette décision, prise sans aucune concertation avec les établissements sociaux a entrainé une vague d’indignation et dégradé une nouvelle fois l’image de notre département.

Comme l’ont indiqué ces établissements, l’Essonne n’avait jamais manqué à son obligation dans ce domaine sous la majorité précédente. Si des factures étaient parfois payées au début de l’année suivante, les organismes étaient associés à cette décision et le délai de paiement de ces factures ne dépassait pas 3 mois.

Mais face à la montée légitime de ce mécontentement la majorité de droite a heureusement compris la gravité de sa décision et fait machine arrière.

Ainsi, dans un second courrier envoyé le 15 janvier, François Durovray a informé les organismes sociaux qu’ils seraient finalement payés intégralement en 2016 comme le faisait la majorité précédente.

 

« Ce budget sera sincère : il prévoit les crédits nécessaires au paiement des 12 mois de prestations de l’année. Ainsi, les paiement ne seront pas interrompus en août ou septembre comme en 2015 pour certains d’entre vous. Ce budget prévoit en plus un rattrapage de la cavalerie budgétaire. 15 M€ seront inscrits pour y faire face. En clair, cela signifie que nous paierons 13 mois sur 12. »

 

C’est malheureusement la crédibilité de la parole de l’Essonne qui a été une nouvelle fois abimée par François Durovray et ses amis.

Accuser la presse ne change rien, les faits sont là ! Malheureusement nous savons désormais que cette majorité préfère mentir et faire porter la responsabilité sur les autres qu’assumer ses propres décisions.

 

« Un article paru dans le Monde daté du 13 janvier 2016 a fait état de fausses informations qui ont ensuite été largement relayées par les médias. Ces informations erronées ont pu susciter votre inquiétude. C’est pourquoi je tiens à apporter les précisions suivantes. »